Il a cité l’équipe algérienne comme exemple à suivre
Qui l’eut cru avant le début de la Coupe du monde ! Le jeu de l’équipe nationale algérienne est cité par le sélectionneur français comme une référence et l’exemple à suivre pour réussir un bon Mondial.
“J’ai vu jouer l’équipe d’Algérie et je dis : ‘Ben voilà, le don il est là’, c’est à une touche, deux touches, s’engager, jouer, défendre, attaquer et rêver le plus longtemps possible. Une Coupe du monde, c’est ça, il faut aller au bout du rêve. Il y a eu un nuage, il faut ramener autre chose” ; ces propos sont de Raymond Domenech, l’entraîneur de l’équipe de France.
Eh oui, incroyable mais vrai, le sélectionneur français a cité en exemple le jeu de l’équipe d’Algérie, duquel, selon lui, devraient s’inspirer ses joueurs, avant le dernier match du groupe A de la France, demain à Bloemfontein contre l’Afrique du Sud, dans une chronique vidéo diffusée hier sur le site de la Fédération française de football (FFF). Les Tricolores, dont les ambitions étaient sans limites avant le début de ce Mondial, sont tombés bien bas. Le match de haute facture fourni, vendredi soir, par les protégés de Rabah Saâdane contre les Anglais constitue une référence pour le coach de l’équipe de France qui a disputé et perdu aux tirs au but, il y a quatre années, la finale de la Coupe du monde en Allemagne contre l’Italie.
Ayant apparemment perdu toute leur verve, les Bleus sont appelés à prendre exemple sur les Verts d’Algérie, absents de ce rendez-vous planétaire du football depuis un quart de siècle. C’est à croire que c’est le monde à l’envers ! La France, championne du monde en 1998, et finaliste en 2006, est en admiration devant le jeu pratiqué par les Karim Ziani, Nadir Belhadj et autres Madjid Bougherra sous la direction d’un entraîneur algérien.
Rabah Saâdane est le seul sélectionneur africain dans cette compétition, où la majeure partie des pays s’est offert des coaches de renom. C’est tout à l’honneur de l’Algérie, qui a forcé le respect des spécialistes. Ils étaient nombreux à en faire les éloges. Cela est très positif, mais il appartient à nos représentants de ne pas tomber dans le piège en poursuivant l’effort jusqu’au bout pour montrer au monde que la prestation face aux hommes de Fabio Capello n’était pas un feu de paille.
On a été séduits par cette équipe qui semble receler de grandes potentialités pour réussir. C’est le moment ou jamais de confirmer, sous peine de sombrer à nouveau dans le néant. Ainsi, le plus dur reste à faire, car le plus difficile est de maintenir ce rythme imposé aux coéquipiers de Frank Lampard, qui ont été surpris par autant d’audace et de maîtrise. Face aux États-Unis mercredi, il faut aller jusqu’au bout de l’effort et arracher la qualification au second tour de la compétition. Les Algériens ne veulent pas se réveiller dans la déception après-demain parce qu’ils croient dur comme fer que les camarades de M’Bolhi ne s’arrêteront pas en si bon chemin. Un match a suffi à impressionner Raymond Domenech, alors qu’en serait-il si l’Algérie allait plus loin dans ce Mondial ?
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